[4] Joue de la grate

William était seul dans le bungalow, enfin pour le moment. Il en avait profité pour brancher sa guitare sur son ampli. Il fit quelques réglages avec sa pédale de distortion, qu'il pensait bientôt changer pour une meilleure. Enfin, il attendrait déjà d'avoir sa Les Paul...

* C'est parti. *

Il chercha un nouveau morceau à repiquer, mais il avait un peu la flemme pour l'instant. Il avait déjà fini de bosser le premier morceau que le groupe allait jouer, I'm Fool, des American Hi-Fi. La guitare lead était assez simple. Il commença donc à improviser quelques accords.

Tim arriva dans le bungalow. La sueur coulait sur son beau torse sans tablette de chocolat. IL vit que William jouait de la guitare. Il lui serra la main et alla se chercher une bière pour se rafraichir. Il revient près de William et le voyant se faire un peu chier, il se mit à la batterie de Stevo elui dit:

"Y a un truc que je joue à la batterie... C'est Pain For Pleasure des Sum."

Il commença la batterie.

" Ah ouais ! Marrant, ce truc-là. On devrait le jouer. En plein concert, t'échanges ta place avec Stevo. D'ailleurs, je crois que j'ai les partoches... "

Il chercha dans un grand bouquin de tablatures et finit par trouver, après de longues recherches, la partition coincée entre celles de Don't Drag Me Down (lead guitar) et I'm not the One.

" Je l'ai ! "

Il commença à le jouer pour que ses doigts s'y réhabituent. Il avait déjà joué ce morceau, mais c'était il y a longtemps, et seul dans son coin.

Tim attendait que William soit près. Il jouait deux trois rmouvement de base et voyant que ce que jouait William ressemblait de plus en plus à la version CD, il lui dit:

"On peut y aller ???"

" On peut y aller ! "

Il fit le rythme de départ, qui devait chauffer le public pendant le changement de places entre le chanteur et le batteur, puis démarra la véritable intro, qui ouvrait vraiment le morceau.

Tim se prépara. N'ayant pas de basse sous la main, il compta les temps avant de commencer:

* 1 2 3 4 1 2 3 4 *

Et hop il enchaina le charley à la croche et à la double. Puis, il mit les deux fameux coup de Crash Cymbal et continua avec la caisse claire et la grosse caisse. Celà faisait bien 2 ans qu'il ne l'avait plus jouer mais celà ne le déranga pas. Il jouait comme il l'avait toujours jouer. William respectait à peu près bien la tempo:

*Il manque plus que Stevo pour chanter...*

Il manquait une basse pour avoir parfaitement le tempo, mais le résultat était assez sympa. Le morceau n'était pas tellement compliqué, et avec ça, extrêmement court, vu que les Sum41 l'avaient inventé surtout pour déconner.

* Bon bah on aura quasiment deux morceaux dans notre répertoire à la prochaine répé, si Eliza et Stevo sont d'accord pour jouer celui-là... *

Il termina avec les trois barrés qui finissaient le morceau d'un coup, puis se tourna vers Tim.

" C'est pas mal. Par contre, j'aurais la deuxième voix à bosser... Stevo aura la flemme de faire les cris aigus du chorus. "

"Oh pas sur... Je crois que je l'ai entendu chanter Vois sur ton Chemin dans sa douche."

Il posa les baquettes sur la caisse claire et alla s'alonger dans le canapé.

William éclata de rire tout en passant d'un accord de MI à un barré de FA.

" Il a peut-être un rapport avec le batteur de Green Day ! Le monocycle, c'est dangereux... "

Il posa sa guitare sur son stand, sans éteindre l'ampli, puis alla s'asseoir à la batterie.

" Ah, ça fait une éternité que je n'en ai pas joué ! "

Il se mit à taper un peu n'importe où et n'importe comment, et ce fut un horrible moment pour les oreilles de Tim.

Tim qui était couché sur le superbe canapé, qui ne venait pas Suéde mais de chez Ikea, sursauta lorsqu'il entendit William qui se détendait sur la batterie. Le son, qui se déplace à une vitesse de 1.225 km/h dasn l'air tempéré, arrivait directement dans son conduit auditif ce qui fit vibrer les centaines de cils qui sont contenu dans l'oreille. Ensuite, le son fit osciller son tympan pour permettre aux vibrations sonores de passer dans la trompe d'eustache, qui elle même contien les osselets du marteau, de l'enclume et de l'étrier. Suite à toutes ces petites vibrations, un message électrique est directement envoyé à la partie du cerveau qui enregistre l'information et l'exploite pour donner une conclusion qui est aussi envoyer par message électrique aux parties du corps qui permettent de faire sursauter. Mais sursauter n'est pas la seul réaction que Tim peut avoir, il peut aussi crier pour se faire entendre, car, les ondes sonores de la batterie sont aussi envoyer dans les oreilles de William se qui brouille l'écoute:

"WILLIAM TA GUEULE !!!!!!"

William arrêta de taper n'importe où quand Tim se mit à gueuler. Il saisit la Crash Cymbal et l'immobilisa pour que le son s'arrête, grâce à l'arrêt des vibrations sonores, puis il posa les baguettes sur la grosse caisse et s'arrêta.

" Oui, bon ben c'est sûr, Pain for Pleasure je ne pourrais jamais jouer la batterie... "

Il retourna prendre sa guitare et commença à jouer Around the World, des Red Hot Chili Peppers.

Ce titre est assez hallucinant à plusieurs égards : c'est un véritable puzzle, où des parties très différentes (voire antinomiques) cohabitent, sans pour autant entrer en conflit ou s'annihilier l'une l'autre. C'est là que réside le talent des Red Hot. Guitaristiquement parlant, on retrouve ici le style de Frusciante : aérien, précis et funky.

Il n'y a absolument rien d'insurmontable dans cette chanson, on note quatre parties distinctes ne demandant pas de transpirer particulièrement : l'intro est basée sur un tremolo picking (en d'autres termes, grattez le plus vite possible avec le médiator !) rythmé par des slides. Le riff du couplet, quant à lui, est extrêmement simple et accessible aux débutants. Le refrain, plus compliqué, n'inquiète pas pour autant l'instrumentiste qu'est William, tandis que la fin de la chanson est une petite tournerie utilisant des renversements simples d'accords.

Niveau son, l'idéal est une stratocaster, et c'est ce que possède William. L'ampli, en revanche, n'est pas un Fender comme souhaité, mais délivre malgré tout des sonorités claires, assez chaudes et limpides.

" Une chanson très sympa... mais injouable à cause de la difficulté de la basse ! Comme la plupart des chansons de Red Hot, d'ailleurs... "

Tim avait relever son dos et sa tête dépasser du repose dos du canapé. La canapé lui même composé d'atomes de carbone, d'oxygène et d'hydrogène. Si l'on peut voir sa tête, c'est grace au réfléchissement de la lumière qui se déplace à la vitesse de 300 000 Km/s. La lumière émise par le solail ou les lampes, mais celà parait improbable puisqu'il est environ 15 heures et que le soleil et encore dans le ciel mais celà c'est une autre histoire. Donc la lumière "rebondit" sur la tête de Tim se qui la fait déviée vers la corné, paroi qui protège l'oeil, pour finir dans la pupille. Pupille entouré de l'iris (qui donne la coulour de l'oeil). La lumière passe donc dans la pupille, mais elle passe à l'envers, la pupille agit comme un miroir. La lumière blanche étant composé de toutes les couleurs, des capteurs, placés sur la rétine, sont chacuns sensibles à une longeur d'onde de la lumière se qui permet à l'oeil de reconstituer une image en couleur et non pas en noir et blanc comme dans les vieux films des années 50. Une fois l'image obtenu sur la rétine, un message, toujours électrique, et envoyer au cerveau. mais nous avons deux yeux, qui marchent de la même façon. Ce système à deux yeux permet de recréer une image en 3 dimensions : longeur, largeur et profondeur. Les deux informations sont transmissent au cerveau et la partie traitant les informations visuel remet les deux en même temps. Une fois fait, la réaction est directe, Tim est abba (merde faute de frappe) est baba. Il ouvre une grande bouche ce qui lui permet de dire :

"Je t'avais jamais vu jouer comme ça..."

Stevo venait d'arrivé par la porte d'entré (si il n'était pas rentrée par la porte d'entrée, sa serait un peu bizarre) et les vit parler et jouer en même temps ( pas vraiment mais bon):

"ça va?"

Il se posa tranquillement dans le fauteuil de la marque Ikea ( ou il avait d'ailleurs acheter son lit qu'il avait chez lui) et contempla sa batterie, et dit:

"Je sais que vous avez touché à ma batterie... les baguettes ne sont pas comme je les ai laissé!"

William s'arrêta de jouer et regarda Stevo.

" Euh, c'est pas moi, c'est Tim ! On voulait jouer Pain for Pleasure... "

Il abandonna Around the World et se remit à jouer le rythme de départ de Pain for Pleasure. La difficulté de ce riff était principalement la main droite, qu'on néglige trop souvent comme on néglige le rythme.

" Si on la jouait en concert, ça te permettrait de ne pas rester tout le temps derrière... "

Stevo se mit a rire, mais ce n'était pas très long et il dit:

"C'est une blague?"

Il les regarda et vit qu'il étaient sérieux:

"Ok! Sa tombe bien d'ailleurs parce que je sais très bien "chanter" des morceaux plutot hard! Alors c'est ok!"

Il pris un verre et se remit à rire.

Tim qui était toujours sur son canapé regardait les deux protaconiste parler entre eux. [je crois que ca suffit là j'explique plus rien, tout le monde a compris où je veux en venir] Il se leva et se remit à la batterie, tout en passant devant la console de mixage qu'il mit en marche pour Stevo:

"Bon t'es près William ? 1 2 1234 !!!"

William démarra le rythme de départ, puis passa à la véritable intro qui ouvrait le morceau. Il sourit en entendant Stevo suivre la grate en faisant "taaalala" dans le micro une fois sur deux, puis il passa au petit solo suivant.

* On va voir ce qu'il a dans les cordes vocales, le Stevo... *

Il arriva au couplet, là où Stevo devait commencer à chanter.

Stevo commença à hanter en gueulant dans le micro:

"The seas have parted,
the endings started,
the sky has turned to black.
A killing spree through eternity,
the devil stabs you in the back,
It's midnight now you must escape somehow,
torture is his leisure,
don't try to hide he'll make you subside,
as he exchanges pain for pleasure"

ça ressamblait vachement à la version du CD!

Ils continuèrent jusqu'à la fin:

"Alors?"

Tim regarda tout le monde:

"C'est achement bien."

" Okay, c'est super ! En concert, n'oublie pas la coutume des Sums ! Tu devras enculer le bassiste. Enfin, faire semblant. Faudra qu'Eliza soit d'accord, à moins que tu la prennes par surprise... "

Il éclata de rire en imaginant la scène.

" Bon, bah reste à prévenir Eliza... elle n'aura pas de mal, la basse est simple. "

Stevo se mit à rire:

"Ok pour qu'on la chante en concert mais je suis pas d'accord, je vais quand pas enculé la bassiste! Sur scéne en plus! T'aura qu'a le faire si tu veux! En tout cas pour les costumes si faut etre en string non merci!!!"

Il but un coup et partit se reposer dans le FAMEUX canapé Ikea...

Il alla boire un coup lui aussi puis pensa à un truc.

" A parler de tout ça, on se croirait chez les Solitary's Cry... "

Il voulut s'asseoir dans le canapé, mais Stevo prenait toute la place.

" Bon, sinon on n'a toujours pas de nom de groupe... on prend forme, alors il faudra bientôt montrer qu'il y a un nouveau groupe qui déboule. "

"Un nom... The Branleurs..."

il se mit à rire et posa les baquettes sur la caisse claire et sortie de son enclo. Il alla rejoindre les autres ais lui s'assait dans le fauteuil.

" The Pacificateurs with Blue Eyes ! "

Il regarda les autres en souriant, puis voyant qu'ils tiraient une drôle de tronche, il rectifia :

" Hey, non, je déconne, les gars ! "

Il se remit à chercher.

" The Déconners... The Silly Mens... non, à part idiots, on est quoi... des grandes gueules aussi. The Burn Faces... "